L’énoncé des risques liés aux actes de chirurgie esthétique

Le chirurgien esthétique à l’obligation d’énoncer tous les risques et dangers liés à une intervention de chirurgie esthétique. Durant la consultation, les premiers risques seront écartés en examinant le candidat à la chirurgie : son état de santé général, ses allergies possibles, ses traitements en cours, ses antécédents, ses analyses sanguines …

Le Chirurgien doit partager un consentement éclairé avec son patient celui-ci détermine des détails de ses actes chirurgicaux et lui remet les notes informatives détaillées de chacune des interventions à réaliser.

Le contrôle de coagulation sanguine par une prise de sang est donc nécessaire avant l’opération et il vous sera demandé d’arrêter l’aspirine au moins quinze jours avant et après l’intervention. Le tabagisme est l’ennemi de la chirurgie. Il peut être à l’origine de certaines complications en majorant les risques d’infection ou de mauvaise cicatrisation. Il a été démontré scientifiquement que l’arrêt du tabac deux mois avant l’intervention permettait aux fumeurs de retrouver le même taux de complications que les non-fumeurs.

Les risques anesthésiques en chirurgie esthétique

Lorsque la décision de subir une opération est prise, une consultation préanesthésique est obligatoire avant l’intervention. Durant cette étape, tous les risques liés à l’anesthésie sont exposés. L’anesthésiste déterminera également le type d’anesthésie adapté au patient selon l’intervention.

Elle est choisie dans le cas d’une intervention rapide et ciblée. Elle vise à désensibiliser une zone précise du corps par simple injection intradermique ou application topique. L’anesthésie locale a la réputation d’être moins dangereuse que l’anesthésie générale, ce qui reste à prouver. En effet, de rares complications peuvent cependant survenir, comme une syncope, une insuffisance cardiorespiratoire, des convulsions… Les allergies au produit anesthésique sont également à prendre en compte.

Elle permet d’anesthésier directement le nerf sur une zone ciblée. Les inconvénients sont souvent moindres, outre des démangeaisons et en de rares cas, une perte de sensibilité réversible.

Elle permet d’endormir profondément le cerveau pour qu’il ne réagisse pas aux signaux nerveux durant l’opération de chirurgie esthétique. On procède alors par perfusion des médicaments anesthésiques dans le sang (des médicaments hypnotiques et analgésiques). L’anesthésie est entretenue durant toute l’intervention chirurgicale en plus d’une ventilation artificielle par intubation nécessaire. Aujourd’hui, les risques liés aux complications respiratoires et allergiques sont mieux maîtrisés grâce à l’utilisation de produits anesthésiants plus sûrs et de meilleures techniques de surveillance.

Avec une anesthésie générale, des effets indésirables peuvent cependant subsister après la phase de réveil :

  • Des nausées et vomissements,
  • Des maux de gorge et une difficulté à déglutir pendant quelques jours,
  • Un engourdissement musculaire temporaire selon que l’opération a duré longtemps ou non,
  • Une sensation de faiblesse.
  • Constipation

Les risques infectieux liés à la chirurgie esthétique

Une préparation inadaptée au bloc opératoire peut augmenter les risques d’infection pendant une opération. L’introduction d’un corps étranger à l’intérieur du corps nécessite de prendre toutes les précautions : stérilisation des outils, usage unique des dispositifs d’injection, désinfection des mains du chirurgien, etc.

Après l’opération, le suivi du patient est obligatoire pour déceler l’apparition d’une éventuelle infection. Ce risque est toujours redouté par les chirurgiens même avec la prise d’antibiotiques. Une infection se manifeste par une rougeur, un gonflement de la zone opérée et une fièvre. L’apparition d’une infection dépend souvent de l’état de santé du patient. Son traitement repose le plus souvent sur une prise d’antibiotique adaptée, et dans le cas d’une infection au niveau des implants, il nécessite le plus souvent le retrait de celui-ci.

Conséquences de la chirurgie esthétique : les douleurs postopératoires

La peur d’avoir mal est l’un des arguments souvent énoncés par les patients pour éviter une chirurgie. Les douleurs postopératoires sont malheureusement une conséquence normale d’une opération de chirurgie esthétique.
De nombreuses interventions sont peu douloureuses et la prise en charge permet de gérer la douleur postopératoire. Un traitement antidouleur est toujours mis en place après une opération. Le respect des consignes du chirurgien et une période de repos aident à gérer rapidement la douleur.
La préparation préopératoire est également importante. Connaître les détails de l’intervention lors de la consultation permettent de diminuer l’anxiété ainsi que la sensibilité à la douleur dans certains cas. Il est essentiel que vous soyez bien informé sur les suites de votre opération.

Les risques infectieux liés à la chirurgie esthétique

Les bienfaits d’une chirurgie esthétique sont réels sur l’amélioration de l’apparence physique.
En chirurgie esthétique, un chirurgien a une obligation de moyen renforcé. Ce qui veut dire qu’il doit mettre tous ses moyens en œuvre pour aboutir au résultat souhaité. Une asymétrie mammaire résiduelle, une déviation du nez persistante après rhinoplastie, une cicatrice hypertrophique, une capsulite rétractile ou coque après une chirurgie d’augmentation mammaire peuvent être vécu comme des “ratés” mais ne sont le plus souvent que l’expression d’un aléa thérapeutique.

Le chirurgien esthétique n’est pas un magicien et chaque chirurgie possède ses propres risques qu’il faut savoir accepter en se faisant opérer. Dans le cas d’un résultat vécu comme insuffisant, voire “raté” par le ou la patiente, la demande d’indemnisation ne pourra passer que par la compagnie d’assurance du chirurgien. C’est un processus toujours long et douloureux ou il faudra apporter la preuve que le chirurgien a manqué à son obligation de moyen renforcé. Raison pour laquelle comme aux USA, une bonne conciliation est toujours mieux qu’un long procès.

Les méfaits d’une chirurgie esthétique ratée sont parfois difficiles à rattraper avec une deuxième intervention, d’où l’importance de bien choisir son chirurgien d’une part, et que la chirurgie initiale soit la plus réussie possible. Ce qui est particulièrement le cas lorsque le patient est accompagné par des professionnels en accompagnement au projet esthétique.

Le risque cicatriciel

Selon le type d’intervention esthétique et les techniques de suture effectuées par le chirurgien, les cicatrices seront plus ou moins discrètes ou très visibles. Les cicatrices sont donc inévitables. Un bon chirurgien proposera diverses possibilités pour avoir une cicatrice moins visible si le type d’opération le permet. Quoi qu’il en soit, le chirurgien parlera souvent de « belle cicatrice » lorsque celle-ci est la plus discrète possible.

Au fil du temps, il faut aussi savoir que l’aspect d’une cicatrice va changer avant de garder son apparence finale. La capacité de cicatrisation joue beaucoup sur l’aspect de la cicatrice. On peut agir sur l’aspect esthétique de la cicatrisation durant les 18 premiers mois après l’intervention. Certaines personnes cicatrisent plus facilement tandis que d’autres peuvent produire trop de tissus, laissant alors une cicatrice hypertrophique. Certaines zones du corps cicatrisent également moins bien, comme les épaules, la zone du sternum, ou le dos.
Vous pouvez prendre contact avec des experts en accompagnement pré et post opératoires pour obtenir les conseils adaptés à votre cicatrisation.

Les séquelles psychologiques de la chirurgie esthétique

Le changement soudain d’apparence peut nécessiter un suivi psychologique en amont de l’intervention et après celle-ci. Les cas de mal-être à la suite d’une chirurgie esthétique existent. Un temps d’adaptation est alors nécessaire pour se réapproprier un nouveau visage ou une nouvelle silhouette. C’est souvent le cas lors des transformations extrêmes, notamment chez les sujets obèses qui retrouvent un poids sain ou chez les patients ayant des troubles de dysmorphobies ainsi que sur chez les plus jeunes patients.

N’hésitez pas à prendre contact auprès de nos praticiens experts en neuroscience sur www.myesthetictravel.com pour obtenir un accompagnement et un suivi en programmation neurolinguistique avant votre intervention afin de vous préparer à celle-ci et après votre intervention pour vous accompagner dans votre transformation physique et psychologique.

Les réponses à vos questions sur les conséquences et risques thérapeutiques de la chirurgie esthétique

La chirurgie esthétique est parfois la seule solution efficace et durable à un défaut physique qui gêne l’épanouissement social d’un individu. Elle aide à terme à retrouver une meilleure estime de soi. C’est également une solution rapide pour répondre à divers complexes physiques. Les interventions de chirurgie esthétique sont actuellement de plus en plus accessibles et les technologies au service de l’esthétisme permettent d’obtenir des résultats de plus en plus proches de nos attentes.
Des chirurgies esthétiques rapides aux interventions les plus lourdes, la douleur postopératoire est une réalité à ne pas oublier. Cependant, si la prise en charge postopératoire est bien suivie et appliquée, les douleurs sont grandement atténuées, voire supprimées. La durée de la convalescence et de la prise d’antidouleurs dépend du type d’intervention.
Que l’on soit pour ou contre la chirurgie esthétique, subir une intervention n’est pas à prendre à la légère. L’état physique et psychologique du patient ainsi que ses antécédents médicaux sont à analyser et à étudier par le professionnel de santé. Les consultations cliniques ainsi que les analyses sanguines permettent d’obtenir des éléments indispensables sur l’état du patient. Le nombre d’interventions esthétiques réalisées ou le nombre de zones désirant être traitées par le patient peuvent être des signes révélateurs pour orienter les patients vers des solutions adaptées. Par exemple, une chirurgie ne pourrait avoir lieu si les résultats d’hémoglobine du patient ne sont pas suffisamment élevés pour être dans les conditions optimales avant une chirurgie ou si le patient rencontre des problèmes cardiaques etc.. Une chirurgie esthétique pourrait également être reconsidérée en cas de dysmorphobie. Il s’agit d’un trouble de l’image de soi. La dysmorphobie obsessionnelle est souvent une contre-indication à la chirurgie esthétique. En d’autres cas, si la chirurgie ne va pas apporter le résultat souhaité par la patiente, le chirurgien peut parfois refuser d’opérer ou tout simplement s’il pense que sa patiente ne va pas assumer l’acte chirurgical ou le résultat.